Editions Le Tripode – 219 pages
Littérature française
Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
MON AVIS :
C’est à travers une expérience inédite au coeur des grands espaces, dans l’une des contrées les plus hostiles du monde, que nous rencontrons Uqsuralik. Jeune inuit livrée à elle-même, elle fera l’expérience de la solitude, de la mort, de la confiance retrouvée, de la trahison, de l’enfantement. Une vie entière au confins du monde qui ouvre une série des possibles à l’imaginaire foisonnant et aux mondes multiples. Les personnages, et tout particulièrement celui d’Uqsuralik, sont particulièrement réussis, profondément humains et délicats dans leur quête de survie et les liens qu’ils élaborent. Une rencontre étonnante et déroutante qui entraîne le lecteur aux confins d’un monde en perdition, profondément ancré dans la tradition vers une troublante quête de liberté. Une expérience de lecture unique, à découvrir.
Maintenant que j’ai mon propre kayak, je peux suivre Tulukaraq. Nous allons loin parfois. Au-delà de la baie, au pied des icebergs qui passent au large. Ces géants de glace sont comme des montagnes posées sur l’eau. Aux heures où le soleil monte dans le ciel, ils sont éblouissants, on ne peut pas les regarder sans se blesser les yeux. Ils parlent une langue étrange – de succions, d’écoulements et de craquements. Ils sont plus imprévisibles encore que la banquise.
C’est un livre dont j’ai entendu beaucoup de bien… Peut-être que je le lirais un jour !
Je ne peux que te le conseiller tant pour sa description des grands espaces que pour son approche de la nature et des esprits qui l’habitent. C’est une très belle plongée au coeur des traditions inuits. Et puis en cette période de confinement, il est parfait 😉
Je ne l’ai pas dans ma pile à lire, mais le « nature writing » est un genre que j’aime bien lire de temps en temps, et c’est vrai qu’en cette période de confinement, ce serait parfait !
Cela me fait aussi penser à Dans la forêt (mais sur fond de fin du monde par contre) je ne sais pas si tu l’as lu, j’en garde pour ma part un très bon souvenir. Si tu as toi aussi des conseils lecture à me donner, n’hésite pas !
Oh oui, j’avais adoré ce livre !
🙂
Ma petite libraire itinérante m’avait parlé de ce livre. Le résumé m’avait bien plu donc à découvrir.
Merci pour ton retour, prends bien soin de toi et des tiens ma Yuko.
Coucou Gagaie, j’espère que tu apprécieras autant que moi cette lecture atypique à d nombreux titres. Prends bien soin de toi également ainsi que tout ta famille. J’espère que tout le monde va bien. Bisous
Ce livre là, je l’ai asoré aussi. il ne ressemble à aucun autre. A la fois fascinant et enrichissant, de ceux qui restent gravés longtemps dans ta mémoire ! (j’étais pas au bout 😉 !!)
Une très belle expérience de lecture (c’est grâce à toi que j’ai eu envie de le découvrir alors je te remercie ^^)