Le cercueil à roulettes d’Alexandre Chardin


Editions Casterman – 384 pages
Littérature française

Gabriel est parti un matin, sans parents pour le retenir. Il marche seul et à son passage, on s’interroge. Que cherche cet adolescent vagabond ? Que cache-t-il dans son étrange caisse à roulettes, plus grande que lui ? De fermes en villages, de villages en forêts, du bitume des routes au courant du fleuve… un pas après l’autre, Gabriel poursuit une quête insensée : trouver le bon endroit pour remettre en terre le cercueil de sa mère. Et sans qu’il le veuille, ce sont les rencontres qui vont le guider.

MON AVIS :

Roman initiatique qui commence par une disparition, Le cercueil à roulettes est tout à la fois un parcours fait de rencontres et une aventure unique pour le jeune Gabriel. Orphelin sans attaches, il va comprendre que la vie est faite de nombreuses mains tendues et que l’attachement n’est pas juste une idée sans corps. Une idée de départ originale mais qui s’étire inutilement sur un chemin souvent bien long. Un déroulé bien lisse pour un roman sympathique mais qui ne me marquera pas longtemps.

Je roule et le vent emporte les images, les mots. Fuir, bouger, ne plus s’arrêter. L’air est doux. Ma mère attendait mars avec impatience « le plus beau mois ». Il est là mais l’odeur de la boue mélangée à l’herbe jaunie, à celle du bois pourri, domine tout dans des relents écoeurants.


-Merci. Il secoue la tête en riant.
-Non. Tu ne sais pas combien tu m’as été précieux, Gabriel. Il y a autour de toi un air différent, une lumière. J’en ai profité, tout le temps où je suis resté avec toi.

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Casterman Jeunesse.

6 réflexions sur “Le cercueil à roulettes d’Alexandre Chardin

    • Tu aimeras peut-être plus que moi… J’attendais certainement trop de ce roman jeunesse et je trouve qu’il manque un petit quelque chose pour me séduire totalement, dommage !

  1. L’histoire me fait penser au livre de Laurent Gaudé, Salina … mais tout le monde n’a pas le talent de Laurent Gaudé.

Laisser un commentaire