Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

Certaines n'avaient jamais vu la mer

Editions Phébus – 140 pages
Littérature américaine

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C’est après une éprouvante traversée de l’Océan pacifique qu elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.

MON AVIS :

A la manière d’un choeur aux multiples voix, Julie Otsuka nous parle du destin contrarié de ces femmes, de leurs espoirs et de leurs désillusions. Une oeuvre étonnante par sa structure autant que par son écriture riche et décomposée qui nous rappelle combien les souffrances de ces femmes et leur détermination étaient fortes.
Une succession d’impressions et de constats des conditions humaines qui surprend le lecteur par une démarche engagée aux multiples voix. Un témoignage du passé, riche et sincère qui laisse parfois une impression de vide. Une lecture agréable même si elle ne me laissera pas nécessairement une impression durable.

Le jour nous travaillions dans leurs vergers et leurs champs mais chaque nuit, dans notre sommeil, nous retournions chez nous. Parfois nous rêvions que nous étions revenues au village, où nous faisions avancer un cerceau de métal dans la rue des Riches-Marchands avec notre baguette fourchue préférée.

Challenge ma PAL fond au soleil éd. 2 (Métaphore)
Challenge romancière américaine (Miss G)
Challenge US (Noctembule)
Challenge à la découverte d’auteurs (Mira)

22 réflexions sur “Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

    • Tu sais que tu es toujours la bienvenue ici 🙂 ravie de te retrouver, j’espère que tu as passé de belles et reposantes vacances. Comment vas-tu ? Gros bisous ma Sylvie ^^

  1. Bonjour Yuko, (d’abord ca y est, j’ai mis à jour ton lien), concernant ce roman, j’ai été gênée par le « nous » collectif qui m’a empêchée d’être vraiment touchée par ces histoires de femmes. Et j’ai mis du temps à le lire. Bonne journée.

    • Bonjour Dasola, ravie de te retrouver ici ^^ Je comprends que le « nous » puisse gêner. Moi, c’est justement ce qui m’a plu justement parce que c’est plutôt inédit en littérature. Bonne soirée !

  2. Je m’en souviens encore … mais sans doute pour avoir été très dérouté par la narration commune. Bref, avis très mitigé sur ce roman.

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