600 heures dans la vie extraordinaire d’Edward Stanton de Craig Lancaster


Editions Milady – 410 pages
Littérature américaine

Edward Stanton, trente-neuf ans, vit seul dans une petite ville tranquille du Montana. Atteint du syndrome d’Asperger et de trouble obsessionnel compulsif, il suit une routine méticuleusement établie : tous les matins, il note l’heure à laquelle il se réveille (7 h 38), refuse de commencer sa séance de thérapie avant l’heure exacte du rendez-vous (10 heures) et, le soir (à 22 heures), il regarde un épisode de Dragnet, série policière des années soixante.
Lorsqu’une mère et son fils de neuf ans emménagent en face de chez lui, le quotidien bien réglé d’Edward est bouleversé. En l’espace de 600 heures, il s’ouvre à ses nouveaux voisins et tente de se réconcilier avec son père. Découvrant les joies et les peines de l’amitié, Edward devra décider : est-il prêt à quitter sa vie solitaire pour embrasser le monde ?

MON AVIS :

Roman feel good aux personnages colorés, 600 heures dans la vie extraordinaire d’Edward Stanton raconte le quotidien très cyclique d’une personne atteinte du syndrome d’Asperger. Une oeuvre qui joue sur la répétition rassurante des jours et la vie très codifiée du personnage principal. Mais si celui-ci apparait attachant et pleins de promesses, le lecteur est très vite happé par son quotidien trop attendu auquel s’ajoute quelques facilités narratives… Un roman au final plutôt simpliste, dans son rapport entre les personnages et dans son écriture, qui a néanmoins le mérite de mettre en valeur les rapports entre des êtres très différents. Une ode à la différence, à l’amitié et à la tolérance qu’englobe un sympathique moment de lecture.

J’ouvre subitement les yeux. J’attends quelques secondes que se dissipe le flou provoqué par la lumière matinale qui baigne la pièce, puis tourne la tête de quatre-vingt-dix degrés vers la gauche pour regarder l’heure sur mon réveil : 7 h 38. Cela fait trois jours que je me réveille à cette heure-là ; dix-huit sur les vingt derniers. comme je me couche tous les jours à minuit pile, j’ai l’habitude de me réveiller à 7 h 38, mais il m’arrive parfois de me réveiller un peu plus tôt ou un peu plus tard.

Un grand merci aux Editions Milady et à Rakuten qui dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire (#MRL18 / #Rakuten) m’ont permis de découvrir ce livre.

4 réflexions sur “600 heures dans la vie extraordinaire d’Edward Stanton de Craig Lancaster

  1. Le roman feel good c’est pas trop mon truc. Entre deux livres un peu « lourds » je préfère me détendre avec un polar ! Bises

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