
Editions Actes Sud – 372 pages
Littérature japonaise
En 2012, après avoir commis un méfait, trois jeunes hommes se réfugient dans une vieille boutique abandonnée dans l’intention d’y rester jusqu’au lendemain. Mais tard dans la nuit, l’un d’eux découvre une lettre, écrite 32 ans plus tôt et adressée à l’ancien propriétaire. La boîte aux lettres semble étrangement connectée aux années 1980. Les trois garçons décident d’écrire une réponse à cette mystérieuse demande de conseil. Bientôt, d’autres lettres arrivent du passé. L’espace d’une nuit, d’un voyage dans le temps, les trois garçons vont changer le destin de plusieurs personnes, et peut-être aussi bouleverser le leur.
MON AVIS :
Lieu suspendu entre deux mondes, deux générations, deux visions du Japon, le bazar Namiya montre les multiples aspects d’un pays en proie à de profondes contradictions. Des personnages – perdus, en doute – s’y croisent et y nouent des histoires peu communes.
Car quiconque s’adresse au bazar Namiya comprend que d’autres choix et d’autres vies s’offrent à lui. Une idée de départ intéressante, parfois suspendue à une réserve dans l’écriture et une forme de distance respectueuse que l’on retrouve souvent dans la littérature asiatique.
Une oeuvre intéressante, même si ses nombreux personnages, liés entre eux par un espoir indicible, ne resteront pas dans les mémoires. Une lecture néanmoins sympathique.
Quand même, quelle drôle de maison, se dit-il en regardant les murs noircis. Pourquoi ce phénomène paranormal se produisait-il ? Et pourquoi s’étaient-ils trouvés mêlés à cette histoire ?
-Je n’arrive pas à dire ça bien, commença soudain Kohei, mais ce soir, j’ai eu pour la première fois de ma vie l’impression que je servais à quelque chose. Alors que je suis un idiot. »
La couverture étant magnifique du coup j’avais repéré ce roman😉. Ce que tu dis sur l’écriture des auteurs asiatiques est très juste. Passe une belle semaine 🙂
La couverture m’a aussi fait craquer 😉 et j’aime aussi beaucoup cette sensibilité dans l’écriture asiatique. Malheureusement, il y a dans ce roman une distance que je ne suis pas parvenue à combler… Dommage. Belle semaine à toi également !
Je fais partie de ces lecteurs qui achètent des livres davantage pour la couverture que pour l’histoire en elle même 😉🙂
Et tu arrives à avoir des coups de coeur 😉 wahou !
Je me fie aussi aux noms d’auteur(e)s 😉 mais si la couverture n’est pas belle je n’achète pas ^^ 😅 Passe un beau weekend !
Oh, c’est un bon moyen de procéder, je vais y réfléchir 😉 bonne semaine à toi et à bientôt !
j’ai toujours du mal avec la littérature japonaise que j’ai tendance à fuir mais j’ai sans doute tort…
Ca dépend des auteurs, j’ai pu faire de belles découvertes dans les auteurs japonais mais c’est vrai qu’il y a toujours une forme de pudeur ou de distance qui peut surprendre un lecteur occidental 😉 parfois, c’est même un peu trop prononcé…